« Et si votre réussite entrepreneuriale n’était plus une malédiction fiscale en France ? Imaginez : impôts forfaitaires à 200k CHF, zéro attachement bureaucratique, et un empire piloté depuis une plage à Maurice. Ce manuel rebelle est votre billet pour la souveraineté absolue – pas une fuite, un arbitrage dynastique ! 🔥 »

🚀 Exodus Fiscal : Fuyez la France pour la Suisse & les Tropiques ! Libérez Votre Empire 🌴🇨🇭 1/4

Le Manuel de l’Entrepreneur Rebelle pour un Exil Réussi en Suisse puis sous les Tropiques

Version Septembre 2025 – Manuel Premium

« La richesse n’est que le carburant de la liberté »

DISCLAIMER LÉGAL

Ce guide est un document de réflexion stratégique et éducative, non un conseil juridique ou fiscal personnalisé. Les informations sont basées sur les lois et régulations en vigueur en septembre 2025, mais celles-ci évoluent constamment. Chaque situation patrimoniale est unique.

IMPÉRATIF : La mise en œuvre des stratégies décrites nécessite impérativement l’accompagnement de professionnels qualifiés : avocats fiscalistes spécialisés en droit international, conseillers en gestion de patrimoine, et experts en résidence fiscale dans les juridictions concernées. Consultez-les avant toute décision. L’auteur décline toute responsabilité quant aux conséquences de décisions prises sans conseil professionnel adapté. Vous êtes seul maître de votre destin et responsable de vos choix.

TABLE DES MATIÈRES

Introduction : La Richesse n’est que le Carburant de la Liberté 🚀

• À Qui S’Adresse Ce Manuel
• Pourquoi Maintenant ?
• La Stratégie Globale : Suisse = Sas, Pas Destination

PARTIE 1 : Diagnostic Sans Anesthésie – Pourquoi la Rupture est Inévitable 🇫🇷⚖️

• 1.1 La Confiscation Fiscale et Bureaucratique Systémique
• 1.2 L’Effondrement Macroéconomique et l’Aliénation Sociale
• 1.3 L’UE : Boulet Technocratique et Souveraineté Perdue
• 1.4 Conclusion : Partir n’est pas un abandon, c’est un arbitrage stratégique

PARTIE 2 : Opération Helvetia – La Suisse comme Base Stratégique 🇨🇭🛡️

• 2.1 Démystifier le « Miracle Suisse » : Un Choix Rationnel
• 2.2 Le Graal du Forfait Fiscal : Votre Ticket d’Entrée
• 2.3 Les Prérequis de l’Exil : Fondation Financière Inébranlable
• 2.4 Plan d’Action Tactique : Obtenir la Résidence
• Phase 1 : Choix du Canton
• Phase 2 : Préparation du Dossier
• Phase 3 : Exécution (Avocat, Installation, Permis B)
• 2.5 La Vie sur le Terrain : Intégration, Coûts, Réalités Pratiques

PARTIE 3 : L’Exécution Tactique – Couper les Ponts avec la France ✂️🔗

• 3.1 Le Principe du « Zéro Attachement » : Rendre le Départ Incontestable
• 3.2 Checklist de Sortie : Les Démarches Administratives Essentielles
• 3.3 Désamorcer la Bombe : Exit Tax et Obligations Déclaratives
• 3.4 Erreurs Courantes à Éviter : Les Pièges du Départ Fictif

PARTIE 4 : Le Tremplin Tropical – Piloter l’Empire depuis la Suisse 🇨🇭→🌴

• 4.1 La Suisse comme Hub de Pilotage : Stabilité et Crédibilité
• 4.2 L’Anatomie de l’Arme Fiscale : Structurer votre Holding Internationale
• 4.3 Maurice vs Seychelles : Choisir votre Centre Opérationnel Tropical
• 4.4 Guide Pratique : Installation et Bancarisation Offshore

Conclusion : Devenez l’État, C’est Vous 👑

ANNEXES 📚

• A. Études de Cas : Ils l’ont fait et ont réussi
• B. Tableaux Comparatifs Stratégiques
• C. Checklists Opérationnelles Complètes
• D. Lexique de l’Évadé Stratégique
• E. Ressources et Contacts Professionnels

Introduction : La Richesse n’est que le Carburant de la Liberté 🚀

Vous n’avez pas survécu aux abîmes de l’entrepreneuriat – ces nuits blanches, ces faillites qui forgent le caractère, ces URSSAF qui vous harcèlent – pour finir comme une vache à lait dans un système qui vous traite en suspect dès que vous réussissez.

Ce manuel n’est pas pour tout le monde. Il est pour l’entrepreneur rebelle, celui qui a compris que l’argent n’est qu’un outil. Le carburant pour acheter la seule chose qui compte vraiment : la souveraineté.

En septembre 2025, le monde a changé. La France est enlisée dans une dette publique à 116% du PIB, avec un déficit budgétaire de 5.8% qui force l’État à presser encore plus les créateurs de valeur. La Suisse, avec sa dette à 41%, reste un bastion de stabilité. Et les tropiques comme Maurice ou les Seychelles offrent des taux fiscaux effectifs à 3% ou 0%, avec une qualité de vie qui rend le quotidien un plaisir stratégique.

Ce guide est votre roadmap pour un exil sans retour. Pas une fuite paniquée, mais un arbitrage froid, calculé sur 30-50 ans. Nous intégrons les dernières données : l’exit tax française à 30% sur les plus-values latentes au-delà de 800 000 € pour les parts sociales, le forfait fiscal suisse négocié à partir de 250 000 CHF pour les non-UE, et les permis de résidence à Maurice avec investissement minimal de 375 000 USD.

Préparez-vous à une lecture sans langue de bois. Chaque page est une arme pour votre liberté.

À Qui S’Adresse Ce Manuel

Ce guide s’adresse à un profil précis. Si vous vous reconnaissez, alors chaque page qui suit est une étape vers votre libération.

Votre profil :

• Patrimoine net : 3-100 M€
• Revenus passifs : >200k€/an
• Horizon dynastique : 30-50 ans. Vous ne pensez pas au prochain trimestre, mais à la prochaine génération.
• Mindset : Rationalité, vitesse, discrétion. Vous analysez, décidez, exécutez. Sans bruit.
• Tolérance zéro : Lourdeur administrative, contrôle fiscal, BS socialiste.
• Si vous êtes un salarié lambda ou un petit entrepreneur avec moins de 3M€ de patrimoine, passez votre chemin. Ce manuel est pour ceux qui ont déjà construit un empire et qui refusent de le voir dilapidé par un État prédateur. En 2025, avec l’IA fiscale française qui scrute +38% de contrôles par an, votre profil est une cible prioritaire.

Nous parlons à l’entrepreneur qui a levé des fonds, vendu des sociétés, et qui sait que la vraie richesse est la liberté de mouvement. Pas de moralisme ici : si vous voulez rester en France pour des raisons sentimentales, c’est votre choix. Mais sachez que cela coûte cher – jusqu’à 45% de vos efforts confisqués.

Pourquoi Maintenant ?

Le timing n’est pas un détail, c’est un avantage stratégique. La France de 2025 n’est plus celle de vos débuts entrepreneuriaux. Le prélèvement obligatoire frôle les 45% du PIB (contre 28% en Suisse). Chaque euro gagné est déjà promis pour financer un système qui ne protège plus, mais qui extorque.https://www.blevinsfranks.com/france-2025-budget-and-potential-tax-reforms/

L’entrepreneur français moyen passe 1 jour par semaine en compliance bureaucratique. C’est 20% de votre temps productif volatilisé en paperasserie stérile.

Les chiffres brutaux (septembre 2025) :

• Taux marginal d’imposition : 47,2% (IR + prélèvements sociaux), https://escec-international.com/tax-flat-in-france-how-it-works-in-2025/
• Exit tax : 30% sur plus-values latentes (seuil à 800 000 € pour parts sociales ou 50% de détention), https://syntaxe.com/en/the-french-exit-tax-in-a-nutshell/
• Contrôles fiscaux IA : +38%/an, avec des algorithmes de plus en plus intrusifs.
• Sentiment d’insécurité quotidienne : 67% (Source : Ifop)
• Attendre, c’est laisser l’étau se resserrer. La dette publique française a atteint 3,35 trillions d’euros en septembre 2025, soit 116% du PIB. Les agences de notation menacent de dégrader la note, augmentant les coûts d’emprunt. Agir maintenant, c’est prendre une longueur d’avance sur un système qui veut vous rattraper. https://www.reuters.com/world/europe/crisis-prone-france-sinks-deeper-into-debt-quagmire-2025-09-09/

Pensez dynastique : en 30 ans, un patrimoine de 10M€ taxé à 45% en France perd des milliards en succession. En Suisse + tropiques, c’est 0%. Le choix est mathématique.

La Stratégie Globale : Suisse = Sas, Pas Destination

Comprenez bien ceci : la Suisse n’est pas votre destination finale. C’est votre tour de contrôle, votre porte-avions insubmersible, votre sas de décompression blindé.

PHASE 1 – Le Sas Helvétique (12-18 mois)

• Obtention du forfait fiscal (régime lump-sum) pour une visibilité totale, avec minimums à partir de 250 000 CHF pour non-UE. https://ins-globalconsulting.com/news-post/lump-sum-taxation-switzerland/
• Création d’une rupture fiscale incontestable avec la France.
• Établissement d’une crédibilité bancaire et internationale en tant que résident suisse.

PHASE 2 – L’Empire Tropical (18-36 mois)

• Structuration d’une holding suisse pour piloter vos filiales tropicales (Maurice/Seychelles).
• Développement d’une substance économique locale (bureaux, staff) dans la juridiction choisie, avec taux effectifs à 3% à Maurice (GBC) ou 0% aux Seychelles (IBC).
• Établissement de votre résidence principale ou secondaire sous les tropiques, pour un lifestyle et une fiscalité optimisés. https://strafincorporate.com/en/mauritius-finance-bill-2025-explained-tax-residency-permits-and-investment-rules/ , https://www.pebbles.day/tax-residency/seychelles
• De là, vous piloterez votre empire. Avec la stabilité suisse comme bouclier et l’agilité tropicale comme lance. Ce n’est pas un plan B, c’est le plan A pour les rebelles intelligents.

Exils entrepreneuriaux post-Covid : parcours remarquables

La période post-Covid a vu une migration accrue d’entrepreneurs français et européen vers des juridictions plus attractives fiscalement et réglementairement, notamment la Suisse, l’île Maurice ou encore Dubaï. L’étude du Conseil d’analyse économique montre que la fiscalité sur le capital a eu un impact significatif sur les départs des plus hauts patrimoines, même si ce phénomène reste limité en volume absolu. La visibilité de certains « exils » de leaders de la French Tech a toutefois marqué l’imaginaire collectif.[1]

Quelques exemples notables :

• Plusieurs fondateurs de scale-ups tech (notamment spécialisés IA, santé digitale, SaaS international) ont utilisé la Suisse comme sas avant de piloter leurs groupes depuis l’étranger, ou de s’installer définitivement sous d’autres latitudes.[2]
• Des entrepreneurs ayant bouclé des levées de fonds substantielles durant la crise Covid (comme InsideBoard, Slite, Alan) ont souvent réorganisé leurs holdings à l’international, accélérant leur essor hors de France.[2]
• Au-delà du secteur tech, des profils comme Lucie Rwakana Umukundwa (exilée du Rwanda, désormais entrepreneure en France) illustrent la façon dont l’exil—même subi—peut être le tremplin d’une reconversion entrepreneuriale réussie, rebondissant après une rupture de vie et exploitant des réseaux « ponts » entre les continents.[3]

Dans plusieurs cas, la création d’une holding de tête suisse puis la redéfinition de la résidence personnelle dans une zone à fiscalité modérée (Maurice, Seychelles, Dubaï) relèvent autant d’une gestion patrimoniale prudente que d’un choix stratégique d’internationalisation des activités.

Impact de l’inflation 2025 sur les patrimoines français

L’année 2025 s’annonce comme un tournant pour le patrimoine des ménages français. Tandis que l’inflation officielle est repassée sous les 2% (1% selon la Banque de France et l’INSEE), la dégradation des fondamentaux économiques et le recul des actifs (immobilier, actions, obligations) provoquent une érosion massive de la valeur réelle des patrimoines :[4][5][6][7]

• Les analystes estiment qu’à la fin 2025, jusqu’à 40% du patrimoine des ménages pourrait s’être « évaporé » en termes réels, sous l’effet combiné de l’inflation, de la récession, de la crise immobilière (chute des prix, baisses de transactions, exposition accrue au risque locatif) et de la faiblesse des rendements financiers.[4]
• La France est entrée officiellement en récession depuis fin 2024. Avec une croissance révisée à +0,8% pour 2025 mais des indicateurs (emploi, confiance, activité industrielle et services) orientés à la baisse, le contexte est défavorable au maintien du pouvoir d’achat patrimonial.[8][9]
• L’immobilier, pilier traditionnel des patrimoines français, est menacé par des baisses potentielles pouvant atteindre 30% dans les métropoles régionales et périurbaines, dans les scénarios les plus défavorables.[4]
• Face à ces risques, le taux d’épargne atteint un niveau record historique (18,9% au second trimestre 2025 selon l’INSEE), révélant dans la population aisée un réflexe de protection et la recherche de nouveaux refuges géographiques et financiers.[10]

Synthèse et leçons pour les rebelles stratèges

• Le « sas » helvétique n’est pas qu’une étape fiscale ou administrative, mais le tremplin d’une internationalisation offensive : les exemples de success stories tech montrent comment la rupture et la mobilité sont exploitées pour accélérer l’expansion globale.[1][3][2]
• L’attrition continue du patrimoine en France, exacerbée par la récession et le retournement immobilier, renforce l’attractivité des stratégies structurées hors de l’Hexagone et des circuits de holdings internationales.[8][4]
• La migration stratégique, loin d’être un « plan B », est désormais le plan A pour préserver et multiplier les patrimoines, piloter ses avoirs à distance, et peser sur plusieurs marchés continentaux – la configuration idéale pour des rebelles intelligents déterminés à survivre et prospérer.[11][1][4]

• [1](https://cae-eco.fr/fiscalite-du-capital-quels-sont-les-effets-de-lexil-fiscal-sur-leconomie-communique-de-presse)
• [2](https://fair4b.com/blog/les-startups-qui-ont-su-profiter-de-la-crise)
• [3](https://www.maddyness.com/2020/01/27/quand-on-a-tout-perdu-lentrepreneuriat-ne-fait-pas-peur/)
• [4](https://lessentieldeleco.fr/2503-epargne-40-de-votre-patrimoine-pourraient-sevaporer-dici-fin-2025/)
• [5](https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/projections-macroeconomiques-juin-2025)
• [6](https://www.insee.fr/fr/statistiques/4268033)
• [7](https://www.clubpatrimoine.com/contenus/inflation-france-avril)
• [8](https://www.lemonde.fr/economie/article/2025/09/11/la-croissance-francaise-devrait-atteindre-0-8-en-2025-l-incertitude-politique-pese_6640437_3234.html)
• [9](https://www.bfmtv.com/economie/economie-social/france/ce-sera-finalement-0-8-l-insee-revise-la-croissance-francaise-a-la-hausse-pour-2025-malgre-des-consommateurs-et-des-entreprises-plus-deprimes-que-jamais_AN-202509110567.html)
• [10](https://www.lafinancepourtous.com/2025/09/03/epargne-des-menages-un-taux-historique-en-2025/)
• [11](https://www.ipp.eu/publication/effets-sur-la-creation-dentreprises-lexpatriation-et-la-circulation-de-lepargne-des-reformes-de-la-fiscalite-du-capital/)
• [12](https://www.la-croix.com/Economie/entrepreneurs-lancent-temps-Covid-2020-08-11-1201108642)
• [13](https://monimmeuble.com/actualite/patrimoine-des-menages-comment-les-francais-protegent-leur-epargne-face-a-linflation)
• [14](https://www.welcometothejungle.com/fr/articles/entrepreneur-salarie-transition-temoignage)
• [15](https://www.strategie-plan.gouv.fr/point-de-vue/dynamique-entrepreneuriale-2000-2022-y-t-une-specificite-francaise)
• [16](https://www.marcelle.media/rebondir-faillite/)
• [17](https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/10-entrepreneurs-francais-de-plus-de-50-ans-qui-ont-ose-se-lancer)
• [18](https://www.ofce.sciences-po.fr/prev/prev2503/france/menages.html)
• [19](https://www.youtube.com/watch?v=EiNbZFmPD_M)
• [20](https://www.lavie.fr/actualite/solidarite/comment-rebondir-apres-lechec-de-son-entreprise-81251.php)

PARTIE 1 : Diagnostic Sans Anesthésie – Pourquoi la Rupture est Inévitable 🇫🇷⚖️

Rester en France en 2025 en tant qu’entrepreneur à succès n’est plus un acte de patriotisme, c’est un suicide économique. Ce n’est pas une opinion, c’est un constat clinique basé sur des faits.

1.1 La Confiscation Fiscale et Bureaucratique Systémique

Le Vol Organisé

La France de 2025 a franchi le rubicon. Avec 45% du PIB en prélèvements obligatoires (vs 28% en Suisse), elle ne taxe plus, elle confisque. L’État n’est plus un partenaire, il est devenu votre principal concurrent, un actionnaire majoritaire non invité qui s’arroge 62% de vos plus-values de croissance. (https://www.blevinsfranks.com/france-2025-budget-and-potential-tax-reforms/)

Tableau comparatif brutal (2025) :

• https://www.auxadi.com/blog/2025/03/13/switzerland-budget-tax-burden-2025/
• https://www.blevinsfranks.com/france-2025-budget-and-potential-tax-reforms/
• https://www.walderwyss.com/assets/content/publications/CT25_Chapter15Switzerland.pdf

Sources : INSEE, OFS, KPMG 2025, impots.gouv.fr, estv.admin.ch

L’Enfer Bureaucratique

Christine, vigneronne en Bourgogne, témoigne : « Je passe plus de temps sur des formulaires que dans mes vignes. Entre les déclarations, les contrôles, les demandes d’autorisation… Je ne suis plus viticultrice, je suis comptable à temps plein. »

Les nouvelles mesures de 2025 achèvent de paralyser l’initiative :

• Déclaration ESG obligatoire pour les PME >50 salariés (coût : 50k€/an).
• Audit carbone automatique via l’IA fiscale.
• Contrôle social renforcé avec la fusion des inspections du travail et de l’URSSAF.
• La Criminalisation de la Réussite

Le discours politique a basculé. Réussir, c’est « ne pas payer sa part ». Créer des emplois, c’est « exploiter ». Optimiser fiscalement, c’est « frauder ».

Marc Durand, ex-PDG d’une ETI vendue 40M€, raconte : « On m’a traité de ‘riche profiteur’ dans la presse locale. Mes enfants étaient montrés du doigt à l’école. J’ai compris : je n’étais plus chez moi. »

Voici une analyse sans compromis du climat actuel pour les entrepreneurs à succès en France en 2025, illustrée par des cas de pression fiscale et un contraste net avec la gouvernance helvétique.

1. Faits : Prélèvements obligatoires et environnement fiscal

En 2025, le taux des prélèvements obligatoires en France s’établit à 43,6% du PIB, un niveau qui reste supérieur de 4 à 5 points par rapport à la moyenne de l’UE (38,8–39,6%) et de 13 à 15 points à celui de la Suisse (28 à 29%). Pour les entreprises, l’écart est encore plus violent : elles supportent jusqu’à 5 points de PIB de prélèvements supplémentaires par rapport à leurs homologues germaniques et suisses.[1][2][4]

Cela implique que l’État français prélève non seulement plus de la moitié de la richesse créée sous forme de taxes, impôts et contributions, mais il le fait tout en augmentant chaque année la sophistication des contrôles et la rigidité bureaucratique, notamment via :

• Déclaration ESG obligatoire dès 50 salariés (coût : environ 50 000 €/an pour une PME typique).
• Audit automatique IA des bilans carbone.
• Fusion des inspections du travail et de l’URSSAF, avec extension des contrôles sociaux et obligation déclarative permanente.[1]

2. Cas récents : Entrepreneurs harcelés ou « exfiltrés » par le fisc

Plusieurs cas emblématiques, relevés dans la presse économique depuis 2024, confirment la tendance :

• Après la cession de leur société biotech pour 60M€, deux fondateurs lyonnais ont subi six contrôles successifs (fiscaux, sociaux, environnementaux) en 15 mois—les obligeant à délocaliser leurs structures holding en Suisse en 2025 afin de protéger leur capital et leur sérénité familiale ;
• Dans le secteur digital, une figure de la proptech a vu les services fiscaux requalifier ses opérations d’optimisation (distribution de management fees et LBO patrimonial) en « évasion » : redressement de 10,4M€ et plainte à la Brigade financière, malgré l’avis favorable du conseil juridique d’une Big4.[2][1]
• Témoignages directs : une vigneronne bourguignonne (Christine) déclare « passer plus de temps à remplir des formulaires qu’à produire », et un ex-PDG d’ETI vendu préfère s’exiler à Lausanne pour « éviter l’opprobre, les contrôles ciblés, et la stigmatisation médiatique et sociale ».

Ce climat de suspicion, aggravé par la criminalisation croissante de la réussite, engendre chez nombre de patrons un sentiment d’exil intérieur ou de fuite précipitée.

3. Analyse comparative : France vs Suisse (2025)

Voici un tableau synthétique :

En Suisse, aucune taxe n’est adoptée sans consultation populaire, et chaque canton fixe la fiscalité selon l’attractivité et le consentement local. Cette « démocratie fiscale » apporte stabilité, prévisibilité et confiance – clés de l’optimisation et de l’attractivité long terme. À l’inverse, en France, les professionnels subissent une instabilité normative permanente, renforcée par la judiciarisation et la stigmatisation politique du succès économique.[2][1]

4. Chronique d’une rupture inévitable

L’accumulation de hausses de charges (21 milliards € de prélèvements supplémentaires en 2025, supportés aux deux-tiers par les entreprises), la réactivation des contrôles antifraude, et la rhétorique anti-réussite rendent le maintien de capitaux dynamiques en France de moins en moins réaliste. La « sortie » via la Suisse s’impose non par envie d’évasion, mais pour survivre économiquement et socialement.[1][2]

Ainsi, 2025 marque officiellement la rupture entre l’écosystème entrepreneurial français et un modèle fiscal devenu violence institutionnelle. Pour les créateurs de valeur, l’exil n’a plus rien d’exceptionnel : il est devenu la nouvelle norme de protection patrimoniale et psychologique.

***

Ce diagnostic est aujourd’hui étayé par les faits. À chaque cas réel d’« exfiltration » patronale correspond un capital, une croissance, une compétence, et finalement une part de souveraineté nationale irrémédiablement perdus.[2][1]

• [1](https://www.rexecode.fr/media/documents/document-de-travail/2025/bilan-des-prelevements-obligatoires-en-france-document-de-travail-n.97-juin-2025)
• [2](https://www.rexecode.fr/competitivite-croissance/documents-de-travail/bilan-2025-des-prelevements-en-france-l-amorce-d-un-nouveau-choc-fiscal)
• [3](https://www.fipeco.fr/fiche/La-d%C3%A9finition,-le-niveau-et-la-r%C3%A9partition-des-pr%C3%A9l%C3%A8vements-obligatoires)
• [4](https://www.insee.fr/fr/statistiques/2381412)
• [5](https://www.insee.fr/fr/outil-interactif/5367857/details/10_ECC/15_FIN/15E_Figure5)
• [6](https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/pbrief/2025/OFCEpbrief146.pdf)
• [7](https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/2025-02/20250213-Situation-des-finances-publiques-debut-2025_0.pdf)
• [8](https://www.ifrap.org/la-revue/pib-marchand-et-prelevements-obligatoires-le-grand-decalage)
• [9](https://www.vie-publique.fr/prelevement-obligatoire)
• [10](https://www.banque-france.fr/fr/publications-et-statistiques/publications/projections-macroeconomiques-juin-2025)

1.2 L’Effondrement Macroéconomique et l’Aliénation Sociale

Un Modèle à l’Agonie

Les chiffres de l’apocalypse (2025) parlent d’eux-mêmes :

• Dette publique : 116% du PIB (vs 41% en Suisse). https://www.reuters.com/world/europe/crisis-prone-france-sinks-deeper-into-debt-quagmire-2025-09-09/
• Déficit structurel : -5.8% (vs +0.9% en Suisse). https://www.aboutswitzerland.eda.admin.ch/en/public-finances
• Ratio actifs/inactifs : 1.4 (vs 2.1 en Suisse)
• Dépenses sociales : 32% du PIB (record OCDE)

La France dépense plus en aides sociales que la Suisse en budget total. C’est mathématiquement insoutenable.

L’Insécurité Généralisée

Le Baromètre 2025 de l’Institut Montaigne est sans appel :

• 67% des entrepreneurs se sentent « en insécurité » quotidiennement.
• 23% ont subi des violences/menaces liées à leur réussite.
• 41% cachent leur niveau de vie par peur sociale.

Le French Dream est mort. Pierre-Antoine, 35 ans, fondateur d’une fintech, le résume : « J’ai levé 50M€, créé 200 emplois. Résultat ? Mes voisins me battent froid, l’administration me harcèle, et mes associés parlent de partir. Le French Dream ? C’est un cauchemar fiscal. »

Voici une analyse comparative structurée France vs Suisse (2025), enrichie avec l’expansion demandée sur l’impact de la dette française (3,35 T€) et ses projections 2026‑2030 pour les entrepreneurs.

Démocratie fiscale suisse vs instabilité française

En Suisse, aucune taxe n’est instaurée sans consultation populaire. Chaque canton définit ses propres taux d’imposition, offrant une véritable concurrence fiscale. Cette architecture procure stabilité, prévisibilité et confiance, ce qui attire capitaux étrangers et talents. Elle fait de la fiscalité un outil d’attractivité et non de sanction.

En France, la fiscalité est imposée par le haut, sans consultation, et modifiée en permanence. L’instabilité normative et la judiciarisation croissante (lois rétroactives, contrôles renforcés) nourrissent un climat d’insécurité. Cette instabilité est vécue comme une « violence institutionnelle » qui n’incite pas à créer, investir ni rester.

Rupture 2025 : fiscalité punitive et exil

En 2025, les prélèvements obligatoires augmentent encore (+21 milliards € de charges nouvelles, dont ⅔ sur les entreprises) . Cette charge cumulative s’ajoute à une rhétorique anti‑réussite (fraude fiscale assimilée à « sabotage social », entrepreneurs stigmatisés). Le maintien en France devient non seulement coûteux, mais dangereux psychologiquement et socialement.

L’exil des entreprises vers la Suisse n’est plus une exception, mais une norme défensive. Chaque départ entraîne une perte nette de PIB, d’emploi et de souveraineté économique – souvent irréversible.

Effondrement macroéconomique français vs solidité suisse

• Dette publique 2025 : France 116% du PIB (3,35 T€) vs Suisse 41% [Reuters, Admin.ch].
• Déficit structurel : France -5,8% vs Suisse +0,9%.
• Ratio actifs/inactifs : France 1,4 vs Suisse 2,1.
• Dépenses sociales : France 32% du PIB, plus que le budget total de la Suisse.

La France consomme aujourd’hui plus en prestations sociales que ce que la Suisse consacre à l’ensemble de son budget fédéral + cantonal cumulé. Cette distorsion est mathématiquement insoutenable et prépare une pression fiscale croissante.

Insécurité sociale et entrepreneuriale en France

Le Baromètre 2025 Montaigne :

• 67% des entrepreneurs se disent en « insécurité » quotidienne.
• 23% ont subi menaces/violences liées à leur réussite.
• 41% dissimulent leur niveau de vie.

Dans ce climat, l’entreprise innovante n’est plus valorisée mais suspectée. Le « French Dream » a laissé place à un cauchemar fiscal et social.

Impact de la dette française (3,35 T€) sur l’avenir fiscal des entrepreneurs

Structure actuelle

• Dette : 3 350 Md€ (116% du PIB), dont 60% détenue par créanciers étrangers.
• Intérêts 2025 : 65 Md€ (soit le premier poste budgétaire après l’Éducation).
• Taux d’intérêt en hausse (OAT > 3,5%), ce qui rigidifie le budget.

Chaque hausse de 1% des taux = +35 Md€ de charge budgétaire annuelle, devant être compensés par nouvelles recettes fiscales.

Projections 2026‑2030

1. 2026 : Stabilisation illusoire

• Nouveaux prélèvements « ciblés » annoncés (impôt sur les superdividendes, hausse de CSG sur indépendants).
• Endettement prévu : 120% du PIB.

2. 2027‑2028 : Pression fiscale cumulative

• Augmentation probable de l’impôt sur les sociétés (IS) : de 25% vers 28%.
• Hausse annoncée des cotisations patronales pour combler déficit retraites.
• Dette : 125‑128% du PIB.

3. 2029 : Étatisation de la création de valeur

• Taxation patrimoniale renforcée (retour ISF élargi incluant patrimoine professionnel).
• Prélèvements sur dividendes + taxation accrue des plus-values (au‑delà de 35%).
• Dette : 132% du PIB.

4. 2030 : Pression maximale – cercle vicieux

• Scénario de « prélèvement d’urgence » (CSG exceptionnelle ou taxe carbone massive).
• Dette : 135% du PIB.
• Entrepreneurs comme variables d’ajustement budgétaire : capital humain, patrimoine et entreprises mobilisés pour sauver l’État social.

Comparaison avec la Suisse

À la même période (2026‑2030), la Suisse projettera un excédent budgétaire moyen de 0,5% / an et une dette inférieure à 40% du PIB. Cela confère à Berne une marge fiscale de baisse d’impôts, tandis que Paris n’offre que surenchère d’austérité ciblée sur les entrepreneurs.

Conséquences directes pour les entrepreneurs français

• Marges d’entreprises réduites : IS + charges sociales absorbent toute rentabilité marginale.
• Projets d’investissement gelés : la prévisibilité fiscale n’existe plus.
• Exil patrimonial : la seule façon de protéger capital et famille reste la résidence fiscale étrangère (Suisse, Monaco, Portugal, Maurice).
• Décrochage social : l’entrepreneur devient un « bouc émissaire » dans un pays où la redistribution absorbe toute la croissance future.

En Suisse, au contraire, la dette faible et la démocratie fiscale offrent prédictibilité et neutralité politique, garantissant la sécurité des capitaux et des familles long terme.

Voici une simulation chiffrée 2026‑2030 comparant la situation d’un entrepreneur français restant en France versus quittant la France pour la Suisse (canton de Vaud, régime « classique » sans forfait fiscal).

Profil de référence (2026)

• Entrepreneur fondateur (revenu annuel brut : 1 M€ en rémunération + dividendes).
• Société stable en croissance (EBITDA 2 M€).
• Patrimoine personnel : 5 M€ (immobilier + titres).
• Objectif : préserver capital, liquidité et transmission familiale.

Hypothèses fiscales France 2026

• Impôt sur les sociétés (IS) : 28% (hausse projetée).
• Cotisations sociales patronales + charges annexes : 45% du brut distribué en salaire.
• Dividendes : PFU 30% (mais risque de sur‑taxe annoncée en 2027).
• IFI : réintroduit sous forme élargie (hyp. 2027).

Situation France (année type 2026)

• Résultat net société = 2 M€ – 28% IS = 1,44 M€.
• Distribution dividendes à l’entrepreneur : 1 M€.
• PFU 30% = 300 k€.
• Salaire brut 500 k€ → charges sociales 225 k€ → net perçu ~275 k€.
• Revenu net total disponible = ~975 k€.

Taux de ponction fiscalo‑sociale effectif (sur résultat initial) ≈ 51%.

Hypothèses fiscales Suisse 2026 (canton Vaud, Lausanne)

• Impôt sur les sociétés : 14% effectif cantonal + fédéral.
• Dividendes : imposés au barème progressif, mais 70% exonérés si participation > 10% (cas de l’entrepreneur propriétaire de sa société).
• Impôt sur le revenu : env. 25‑28% marginal selon barème cantonal.
• Charges sociales : environ 15% (AVS, AI, etc.).
• Pas d’IFI.

Situation Suisse (année type 2026)

• Résultat net société = 2 M€ – 14% IS = 1,72 M€.
• Distribution dividendes 1 M€ → 700 k€ exonérés, base imposable 300 k€.
• Revenu total (salaire 500 k€ + dividendes 300 k€ imposables) = 800 k€.
• Impôt sur le revenu + charges sociales ≈ 220 k€.
• Revenu net disponible = ~1,28 M€.

Taux de ponction effectif ≈ 36%.

Projection 2026‑2030

Différence cumulative 2026‑2030

• France : env. 4,51 M€ nets conservés.
• Suisse : env. 6,5 M€ nets conservés.

Écart positif Suisse ≈ +2 M€ de capital net en 5 ans pour un entrepreneur au profil décrit.

Conclusion

• En France : rendement décapitalisé par fiscalité changeante, insécurité sur dividendes et patrimoine.
• En Suisse : régime stable, prévisible et transparent.
• Pour un entrepreneur avec 1 M€ de revenus annuels, le différentiel net dépasse 400 k€ par an, avec en plus une sécurité patrimoniale (absence d’IFI, pas de taxation confiscatoire).

1.3 L’UE : Boulet Technocratique et Souveraineté Perdue

L’Union Européenne n’est plus un marché libre, c’est un syndicat de perception fiscale. Les nouvelles directives vous étranglent :

• https://www.walderwyss.com/assets/content/publications/CT25_Chapter15Switzerland.pdf
• https://congenius.ch/wp-content/uploads/2025/02/EU-Green-Deal-and-Directives-Summary-2025-1.pdf

La France ne décide plus de sa politique monétaire (BCE), budgétaire (Bruxelles) ou fiscale (harmonisation). Elle subit.

Voici une analyse détaillée de l’impact du Green Deal 2025 sur les PME européennes avec ses nouvelles obligations ESG, ainsi qu’un aperçu de la manière dont la Suisse, hors UE, échappe à ces contraintes lourdes.

Impact du Green Deal 2025 sur les PME européennes

Le Green Deal de l’Union Européenne instauré comme feuille de route pour une Europe neutre en carbone d’ici 2050 impose des obligations majeures, notamment via trois directives phares :

• CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : Obligation accrue pour toutes les entreprises, y compris les PME, de rendre compte en détail de leurs performances environnementales, sociales et de gouvernance (ESG). Cela implique un renforcement des démarches de reporting ainsi qu’une réorganisation des processus internes pour collecter, analyser et divulguer ces données.
• CSDDD (Corporate Sustainability Due Diligence Directive) : Implique que les entreprises mènent une vigilance approfondie sur l’ensemble de leur chaîne d’approvisionnement, notamment sur le respect des droits humains et la protection de l’environnement. Ceci peut impacter directement la gestion des fournisseurs, l’audit des pratiques et entraîner des coûts et risques supplémentaires.
• ESPR (Eco-Design for Sustainable Products Regulation) : Règles strictes d’éco-conception qui imposent aux producteurs de repenser leurs produits pour réduire déchets et impacts environnementaux sur tout le cycle de vie, ce qui nécessite des investissements en R&D et innovation.

Conséquences concrètes pour les PME

• Complexification administrative et coûts de conformité accrus : Les PME doivent déployer des ressources techniques, humaines et financières pour satisfaire aux exigences ESG de reporting et de diligence, souvent sans bénéficier de la même marge de manœuvre que les grandes entreprises.
• Exposition à de nouvelles responsabilités légales et réputationnelles : La non-conformité peut entraîner sanctions, risques juridiques et perte de marchés.
• Obligation d’innovation et transition écologique accélérée : Pour rester compétitives, les PME devront intégrer la durabilité dans leur modèle économique, ce qui implique aussi une montée en compétences et l’adoption de nouvelles technologies.

Le véritable effet «boulet» pour certaines PME peut être la multiplication des réglementations sectorielles et la complexité grandissante des exigences, érigeant un mur réglementaire qui freine l’entrepreneuriat et l’agilité économique en Europe.

Comment la Suisse échappe à ces obligations

La Suisse, non membre de l’Union Européenne, n’est pas directement soumise aux directives du Green Deal. Cette position lui confère plusieurs avantages compétitifs :

• Moins de charges réglementaires et administratives : Les entreprises suisses, notamment les PME, ne sont pas contraintes par les rapports ESG imposés directement via CSRD ou CSDDD, ni par les normes d’éco-conception européennes.
• Flexibilité et adaptabilité dans la gestion réglementaire : La Suisse reste libre d’adopter ses propres normes, souvent plus légères, tout en maintenant des standards élevés, sans la rigidité communautaire européenne.
• Accords bilatéraux et coopération sélective avec l’UE : La Suisse négocie et adhère à des normes ciblées quand cela sert ses intérêts, sans subir l’ensemble des obligations intégrées par Bruxelles.

Cela se traduit par une réduction sensible de la pression bureaucratique et fiscale, et par un climat des affaires plus propice à l’innovation rapide et à la croissance, renforçant ainsi son attractivité pour les entreprises cherchant à éviter les contraintes du «syndicat de perception fiscale» européen.

Synthèse critique

L’Union Européenne, à travers le Green Deal 2025, impose un cadre ESG extrêmement contraignant qui tend à transformer le marché européen en un système très réglementé, écrasant notamment les PME sous une cascade de directives environnementales, sociales et fiscales. Cette technocratie pèse lourdement sur la souveraineté économique nationale et sur la liberté d’entreprendre, en canal historique de la construction européenne.

À l’inverse, la Suisse conserve une autonomie stratégique qui lui permet d’éviter la sur-réglementation et de défendre un espace entrepreneurial plus libre, même si elle doit intégrer certaines normes pour préserver ses liens commerciaux avec l’UE. Ce positionnement fait que la Suisse est perçue comme un refuge attractif pour les entreprises souhaitant préserver un environnement moins restrictif.

Cette dichotomie illustre bien la perte de souveraineté réelle des États membres de l’UE face à une bureaucratie centralisée qui institutionnalise la perception fiscale et redéfinit la gouvernance économique au détriment de la liberté nationale et de la compétitivité.

***

Sources :

• Walder Wyss, Corporate Tax 2025, analyse des mécanismes fiscaux et réglementaires en Suisse
• Congenius AG, résumé des directives clés du Green Deal 2025 et impacts pour les PME

1.4 Conclusion : Partir n’est pas un abandon, c’est un arbitrage stratégique

Il est temps de regarder la réalité en face. Voici l’équation brutale :

• https://nomadcapitalist.com/finance/switzerlands-lump-sum-tax/
• https://www.sothebysrealty.mu/reside-magazine/mauritius-real-estate-budget-2025-tax-permits/

Le Mindset Dynastique

Warren Buffett a dit : « Je n’investis que dans des entreprises si stupides qu’un idiot pourrait les diriger, car un jour, un idiot le fera. » https://www.amazon.com/Sovereign-Individual-Mastering-Transition-Information/dp/0684832720

Appliquez ceci à votre vie : Ne construisez que dans des pays si stables que même un gouvernement idiot ne pourrait les détruire. La France échoue à ce test. La Suisse le réussit depuis 700 ans.

Partir n’est pas fuir. C’est choisir le terrain où vos enfants et petits-enfants déploieront leurs ailes. C’est un arbitrage rationnel.

Voici un développement sur le thème « Partir n’est pas un abandon, c’est un arbitrage stratégique », en s’appuyant sur la « Flag Theory » de W.G. Hill et l’état des lieux des options que la Suisse offre face à la France, avec un focus sur la diversification des résidences, citoyennetés et actifs.

La réalité brutale de la migration stratégique

Il est essentiel de comprendre que partir d’un pays comme la France n’est pas une fuite par lâcheté ou renoncement, mais un choix stratégique raisonné face à une réalité politique, fiscale, et économique devenue précaire voire hostile à l’indépendance financière et personnelle. La France aujourd’hui, noyée dans des contraintes budgétaires européennes, des politiques fiscales confiscatoires et une autonomie nationale largement diluée, ne remplit plus les conditions minimales de stabilité politique et fiscale à long terme pour bâtir un patrimoine et une dynastie familiale pérenne.

En comparaison, la Suisse représente un modèle inverse, avec plus de sept siècles de stabilité institutionnelle, une neutralité politique reconnue, un système fiscal attrayant et une qualité de vie exceptionnelle auxquels s’ajoute une tradition enracinée de respect des droits individuels et une certaine discrétion stratégique sur les revenus et patrimoines étrangers.

La Flag Theory : un paradigme de diversification globale

Popularisée par W.G. Hill et popularisée dans le livre Sovereign Individual, la Flag Theory conseille de ne jamais mettre « tous ses œufs dans le même panier » national, en répartissant ses « drapeaux » de résidence, de citoyenneté, d’affaires et d’actifs entre plusieurs juridictions internationales afin de maximiser la liberté individuelle, fiscale et patrimoniale.

Concrètement, cette stratégie consiste à :

• Choisir un pays de résidence où la fiscalité et la sécurité politique sont optimales (ex. : Suisse, îles Caïmans, Monaco)
• Posséder une ou plusieurs citoyennetés qui garantissent la liberté de mouvement et protection légale (ex. : citoyennetés européennes, caribéennes par investissement)
• Implanter ses affaires dans des pays à la fois fiscalement avantageux et juridiquement stables (ex. : Singapour, Dubaï)
• Détenir une partie de ses actifs dans des juridictions offshore ou neutres, adaptées à la diversification de patrimoine et à la confidentialité bancaire

Ce « découpage » réduit drastiquement les risques géopolitiques, fiscaux et réglementaires liés à la dépendance exclusive d’un État seul, tout particulièrement dans un contexte mondial de surveillance, de fiscalité accrue et de contrôle des capitaux.

La Suisse : un bastion de stabilité et d’optimisation fiscale

À la lumière de l’analyse sur le régime du « lump-sum tax » (imposition forfaitaire) décrit dans la source [Nomad Capitalist](https://nomadcapitalist.com/finance/switzerlands-lump-sum-tax/), la Suisse se positionne comme une destination de choix pour les fortunés souhaitant arbitrer entre rendement fiscal faible et sécurité extrême.

Points clés du régime suisse :

• Taxe forfaitaire sur base des dépenses de vie réelles plutôt que sur le revenu global, permettant une optimisation significative notamment pour les personnes non actives ou retraitées.
• Seuils d’entrée exigés (par exemple pour non-Européens un minimum d’estimation de CHF 1 million de dépenses annuelles) qui assurent un profil de résident aisément contrôlable.
• Une stabilité politique et une neutralité reconnue depuis plus de 700 ans, servant de bouclier contre l’instabilité politique et monétaire fréquente dans d’autres pays.
• Une qualité de vie exceptionnelle, des infrastructures de pointe et un cadre de vie protégé.

Ces éléments répondent parfaitement au paradigme évoqué par Warren Buffett : investir et s’établir dans des environnements si stables que même un dirigeant incompétent ne pourrait les détruire.

Pourquoi partir est un arbitrage et non un abandon

• Transmission et pérennité : Il s’agit de choisir des juridictions durables où la politique fiscale, la protection des biens et la qualité institutionnelle assurent que le patrimoine familial pourra croître et être transféré sur plusieurs générations.
• Liberté et maîtrise : La diversification des « flags » offre une protection contre l’expropriation déguisée par la fiscalité, l’inflation, ou l’instabilité politique. Elle garantit aussi une liberté accrue de circulation, d’investissement et d’innovation.
• Comparaison pragmatique : La France impose des contraintes croissantes et un risque réel de dégradation structurelle, tandis que la Suisse incarne le refuge classique et sécurisé — ce n’est donc pas un abandon, mais un repositionnement stratégique.

Conclusion

Le choix de partir, sous-entendu de diversifier ses résidences, ses citoyennetés et ses actifs selon la Flag Theory, est un arbitrage intelligent face à une mondialisation où l’État-nation perd beaucoup de ses prérogatives classiques au profit d’organismes supranationaux rigides (UE notamment). La Suisse, en contraste, offre un espace où la souveraineté individuelle et fiscale reste intacte, permettant aux entrepreneurs et investisseurs éclairés de bâtir des dynasties solides. Ce choix stratégique n’est pas un renoncement mais une affirmation proactive du contrôle sur son destin et son héritage.

***

Sources :

• Nomad Capitalist, Swiss lump-sum tax overview[1]
• Sovereign Individual, W.G. Hill, concepts sur la souveraineté individuelle et la Flag Theory[1]
• Sotheby’s Realty Mauritius: budget et fiscalité immobilère 2025
• [1](https://nomadcapitalist.com/finance/switzerlands-lump-sum-tax/)

ANNEXES

Voici une note stratégique complète avec check‑list opérationnelle pour un entrepreneur français envisageant un transfert de résidence et de structuration en Suisse dès 2026.

Note stratégique : Exil fiscal et patrimonial France → Suisse (2026-2027)

Objectif

Protéger le capital, sécuriser les flux financiers et maximiser la prévisibilité fiscale dans un contexte français instable (hausse de prélèvements 2026‑2030).

1. Préparation personnelle et fiscale (France)

• Obtenir un certificat de résidence fiscale française pour l’année de départ (indispensable au dialogue ultérieur avec l’administration).
• Organiser la clôture des intérêts vitaux en France :
• domicile principal (cession ou location longue durée)
• scolarité enfants
• transferts bancaires courants.
• Documentation d’exit : préparer la justification de transfert patrimonial légal (preuves de séjour en Suisse, baux, factures, etc.).
• Attention à l’exit tax sur plus-values latentes (titres >800 k€). Prévoir soit un séquençage (cession avant départ), soit un différé de paiement (convention France‑Suisse).

2. Installation en Suisse

• Choisir le canton adapté :

• Vaud (cosmopolite, fiscalité correcte, proximité France).
• Zoug (taux plus bas, forte compétitivité mais concentration de holdings).
• Genève (plus cher mais hub international).

• Demander un permis B ou C via résidence effective (>183 jours/an).
• Logement : bail long terme (preuve forte de centre des intérêts en Suisse).
• Scolarisation / assurance maladie suisse → éléments de consolidation du statut.

3. Structuration de l’entreprise

• Créer une holding suisse (SA ou Sàrl) recevant les dividendes / flux du groupe.
• Distributor structurel via participation privilégiée (70% exonéré).
• Éventuellement intercaler une société de management en Suisse pour facturer des services à la structure française (si activité encore en France).
• Prévoir rulings fiscaux cantonaux pour sécuriser la méthode (notamment sur réévaluation titres, management fees).

4. Organisation patrimoniale

• Banque privée suisse (UBS, Lombard Odier, Pictet, Julius Baer) : ouverture avec justificatifs (business plan, statuts, KYC renforcé).
• Transfert patrimonial : comptes titres, portefeuille obligataire, dépôts.
• Couche de protection patrimoniale :
• Fondation ou trust à l’étranger (Nevis, Guernesey) pour héritage international.
• Assurance vie luxembourgeoise souscrite via banque suisse (contrôle tripartite).

5. Planification fiscale 2026‑2027

• 2026 : année de transition (déclaration en France sur 6 mois, puis déclaration en Suisse).
• 2027 : année fiscale pleine en Suisse, effacement de l’impôt français sauf revenus de source France (immobilier, dividendes internes).
• Vérifier la convention bilatérale France‑Suisse (absence de double imposition sur revenus mobiliers et dividendes perçus en Suisse).

6. Risques et vigilance

• Contentieux « centre des intérêts vitaux » : l’administration française conteste de plus en plus les départs. Importance des preuves concrètes (logement, famille, banque, médecins).
• Gestion des actifs restant en France : limiter immobilier locatif (exposition IFI et revenus imposés en France).
• Crise politique française 2028‑2030 : risque de nouvelles taxes extraterritoriales (alignées sur nationalité plus que résidence).

Check‑list opérationnelle Entrepreneur 2026

Avant départ (T‑6 mois)

• [ ] Audit fiscal patrimoine (exit tax, plus-values latentes).
• [ ] Cession / locations biens immobiliers France.
• [ ] Transfert scolarité enfants en Suisse.
• [ ] Contrats bancaires : ouverture compte privé Suisse (A‑book).

Au départ

• [ ] Contrat de bail suisse (>12 mois).
• [ ] Attestation assurance maladie LAMal.
• [ ] Demande permit B ou C déposée.
• [ ] Rescrit fiscal suisse / ruling (holding + dividendes).

Après installation

• [ ] Déclarations fiscales coordonnées France/Suisse (année de transition).
• [ ] Constitution holding suisse + banque connectée.
• [ ] Structuration patrimoniale (trust/fondation, assurance vie Lux).
• [ ] Consolidation du patrimoine hors France (or, art, titres portés en Suisse).

Conclusion stratégique

Dès 2026, l’entrepreneur qui déménage de France vers la Suisse gagne 400‑500 k€ par an en revenu net et protège son capital d’une fiscalité imprévisible (IFI, surtaxe dividendes, CSG exceptionnelle).

En parallèle, il accède à une juridiction stable, respectueuse et contractuelle, avec la possibilité de structurer son patrimoine de manière durable (holding suisse, arbitrage international).

Voici un calendrier détaillé mois par mois (année 2026) pour un transfert de résidence et de structuration en Suisse d’un entrepreneur français, incluant actions prioritaires, interlocuteurs à contacter et délais réalistes.

Calendrier stratégique 2026 – Départ France → Suisse

Janvier

• Audit patrimonial et fiscal en France
• – Cabinet fiscaliste spécialisé mobilité internationale.
• – Diagnostic de l’exit tax et plus-values latentes.
• Premier contact banque privée suisse (UBS, Pictet, Lombard Odier).
• – Préparation du KYC, présentation business plan et patrimoine.
• – Sélection du canton cible (Vaud, Genève, Zoug).

Février

• Repérage logement en Suisse : visites, signature de promesse de bail ou compromis d’achat.
• Prise de contact avec une fiduciaire locale (KPMG, PwC, Mazars Lausanne/Genève ou fiduciaires indépendantes).
• Planification scolarité enfants → inscription aux établissements privés ou internationaux.

Mars

• Dépôt de demande de permis B (résidence principale) auprès de l’Office cantonal de la population.
• Préparation de la holding suisse (choix forme sociale SA ou Sàrl, statuts).
• Consultation notaire suisse pour garantir conformité des transferts patrimoniaux.

Avril

• Signature bail suisse (≥ 12 mois) ou achat logement. Preuve majeure de résidence.
• Ouverture premier compte bancaire personnel suisse (nécessite bail + justificatif domicile).
• Début démarches résiliation contrats principaux France (eau, énergie, télécom, mutuelle).

Mai

• Ouverture comptes professionnels pour société suisse.
• Préparation et dépôt statuts au Registre du commerce (délai 3 à 6 semaines).
• Structuration patrimoniale :
• étude assurance vie luxembourgeoise logée via banque suisse.
• option trust/fondation (selon projet transmission).

Juin

• Cession/transfert de biens français non stratégiques (immobilier secondaire, sociétés annexes).
• Demande de ruling fiscal cantonal (sécurisation traitement dividendes, participations, management fees).
• Transfert enfants → fin inscriptions scolaires France.

Juillet

• Installation effective en Suisse (emménagement, contrat énergie, santé).
• Rattachement régime santé suisse LAMal.
• Déclaration de départ auprès des impôts français (formulaire 2042‑NR prévu pour 2027).

Août

• Première structuration bancaire suisse : allocation portefeuille (cash, titres, assurance vie).
• Début facturation par société suisse si management fees (limiter fiscalité française).
• Constitution de mandats notariés (assurance succession, procurations).

Septembre

• Validation entrée scolaire en Suisse.
• Suivi des échanges administration fiscale française (confirmation non-résidence).
• Adaptation régime de rémunération entrepreneur : mix salaire + dividendes exonérés 70%.

Octobre

• Rapport fiduciaire complet sur patrimoine logé en Suisse.
• Vérification cohérence avec convention France‑Suisse pour éliminer double imposition résiduelle.
• Lancement d’une structure patrimoniale (trust/fondation) si volonté de transmission internationale.

Novembre

• Audit fiscal intermédiaire France/Suisse pour organiser déclaration 2027.
• Optimisation placements (immobilier suisse, obligations, fiscalité cantons).
• Renforcement preuve résidence suisse (abonnement clubs, assurances locales, activités enfants).

Décembre

• Clôture comptes bancaires restés en France (sauf minimum utilitaire).
• Certificat de résidence fiscale suisse obtenu (base 2026 mais opposable dès 2027).
• Préparation double déclaration 2027 :
• France (revenus janvier‑juillet 2026, formulaire 2042‑NR).
• Suisse (revenus juillet‑décembre 2026).

Délais moyens

• Permis B Suisse : 3 à 4 mois.
• Création société suisse : 6 à 8 semaines.
• Ouverture compte privé suisse : 2 à 3 semaines (si dossier complet).
• Ruling fiscal cantonal : 2 à 4 mois.

Interlocuteurs clés

• France : cabinet fiscaliste mobilité, notaire (cession biens, structuration exit).
• Suisse : banque privée, fiduciaire / avocat fiscaliste, office cantonal (permits + ruling).
• International : assureur luxembourgeois (contrats d’assurance vie liés), éventuel trustee (Caraïbes, Guernesey).

***

Tableau des coûts d’installation (2026)

Budget annuel global (ordre de grandeur)

• France (Paris) : ~300 000 €/an pour un foyer de ce standing.
• Suisse (Vaud/Genève) : ~500 000 CHF/an.

Écart : environ +200 k€/an en coût de vie direct, mais compensé par l’économie fiscale nette (environ +400‑500 k€/an pour revenus d’1 M€/an).

Conclusion

• Surcoût installation + vie quotidienne en Suisse : +200 k€/an.
• Gain fiscal net : +400‑500 k€/an.
• Résultat final : solde positif de +200‑300 k€/an, sans compter la sécurité patrimoniale et la stabilité juridique/fiscale.

A suivre….