« L’Empire Occidental en PLS : Comment les BRICS+ Enterrent 500 Ans de Domination 💀🌏 »
août 4, 2025 | by Jean-Yves M.

« Pendant que Biden et Macron font leurs discours sur la démocratie, Xi Jinping et Poutine redessinent le monde à coups de milliards. Spoiler alert : l’Occident n’est plus invité à la table des décisions. Voici pourquoi 2025 marque la fin d’une époque. »
🌍💥 LA FIN DE L’EMPIRE : Quand l’Occident S’Écroule Face aux BRICS+ 🔥⚡
Table des Matières
- 1. Introduction : Le Bruit et la Fureur d’un Empire qui S’Effondre
- 2. L’Occident face au Miroir : Anatomie d’un Déclin Systémique
- 3. Les BRICS+ : L’Alternative qui Monte en Puissance
- 4. Les Théâtres de la Fin : Ukraine, Proche-Orient et le Piège de Taïwan
- 5. La Dé-dollarisation : L’Arme de Destruction Massive Financière
- 6. Israël, l’Iran et la Faillite du Système de Sécurité Occidental
- 7. Conclusion : Vers un Monde Sans Maître Unique
- 8. Lexique Géopolitique
1. Introduction : Le Bruit et la Fureur d’un Empire qui S’Effondre
N’écoutez pas le vacarme médiatique occidental. Le fracas des bombardements en Ukraine, les gesticulations autour de Taïwan, les frappes israéliennes sur l’Iran : tout cela n’est que le râle d’agonie d’un système hégémonique à bout de souffle. Ce que CNN et BBC présentent comme une « défense de l’ordre démocratique » n’est, pour tout analyste lucide, qu’une manifestation de panique géopolitique.
L’Occident, mené par un Empire américain épuisé, vit ses dernières heures de domination mondiale. Face à lui se dresse une coalition improbable mais redoutablement efficace : les BRICS+, cette alliance de géants démographiques et économiques qui représente désormais 45% de la population mondiale et 37,3% du PIB global. Pendant que Washington s’enlise dans des guerres par procuration coûteuses et stériles, Pékin, Moscou et leurs alliés construient patiemment un ordre alternatif.
Cette analyse ne portera aucun jugement moral – la géopolitique n’est pas un concours de beauté. Ce qui compte, c’est le rapport de force brut, l’intérêt national et la capacité à s’adapter aux nouvelles réalités. Et ces nouvelles réalités sont brutales pour l’Occident : l’ère de l’hégémonie unipolaire américaine touche à sa fin, remplacée par un monde multipolaire chaotique, violent, mais inéluctable.
2. L’Occident face au Miroir : Anatomie d’un Déclin Systémique
2.1. Les États-Unis : Un Géant aux Pieds d’Argile
L’Amérique de 2025 offre le spectacle pathétique d’un empire qui refuse de voir sa propre déliquescence. Avec un budget militaire de 850 milliards de dollars – plus que les dix pays suivants combinés – elle maintient l’illusion de la toute-puissance. Mais cette force brute est devenue inefficace face aux nouveaux défis géopolitiques.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une dette publique atteignant 130% du PIB, des inégalités explosives où 1% de la population possède 32% de la richesse nationale, et surtout, une polarisation politique qui a transformé la démocratie américaine en guerre civile froide permanente. Comment une nation incapable de s’entendre sur les faits les plus basiques peut-elle prétendre diriger le monde ?
Plus grave encore, l’Amérique s’épuise dans des conflits périphériques qui drainent ses ressources. L’Ukraine a déjà coûté 120 milliards de dollars depuis 2022, pour un résultat stratégique nul : la Russie contrôle toujours 20% du territoire ukrainien et son économie, loin de s’effondrer, affiche une croissance de 2,5% en 2024 malgré plus de 16.000 sanctions
.
2.2. L’Europe : Le Vassal Appauvri
L’Union européenne offre un spectacle encore plus navrant. Totalement dépendante de la protection militaire américaine et des ressources énergétiques russes, elle découvre avec stupeur sa propre vulnérabilité stratégique. La guerre en Ukraine a révélé l’incapacité européenne à produire suffisamment d’armements : l’OTAN fournit 1,2 million d’obus par an quand la Russie en produit 3 millions.
L’Europe s’est également tirée une balle dans le pied économique avec ses sanctions anti-russes, provoquant une crise énergétique qui désindustrialise le continent au profit de la Chine et des États-Unis. Résultat : l’industrie allemande, locomotive européenne, connaît sa pire récession depuis 2009.
2.3. Le Royaume-Uni : L’Illusion Post-Impériale
Le Royaume-Uni mérite une mention spéciale dans ce catalogue de l’effondrement occidental. Brexit oblige, Londres s’accroche désespérément aux basques américaines via l’alliance AUKUS, pensant encore jouer dans la cour des grands. Mais avec une économie représentant moins de 3% du PIB mondial et une marine réduite à quelques destroyers obsolètes, la « perfide Albion » n’est plus qu’un figurant géopolitique qui rêve encore de grandeur impériale.
3. Les BRICS+ : L’Alternative qui Monte en Puissance
Face à cet Occident déclinant émerge une coalition qui redéfinit les règles du jeu mondial. Les BRICS+, initialement un acronyme d’économiste (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), se sont transformés en une véritable alternative géopolitique avec l’intégration en 2024-2025 de l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Indonésie.
3.1. La Chine : L’Architecte du Nouvel Ordre
La Chine n’est pas seulement le moteur économique des BRICS+ (70% de leur PIB combiné), elle en est l’architecte stratégique. Avec 31.000 milliards de dollars de PIB en parité de pouvoir d’achat, elle a déjà dépassé les États-Unis et utilise sa puissance pour tisser un réseau d’alliances et de dépendances via les Routes de la Soie.
Pékin contrôle les chaînes d’approvisionnement critiques : 80% des terres rares, 60% des panneaux solaires, 50% des batteries lithium-ion mondiales. Cette domination technologique et industrielle donne aux BRICS+ un levier stratégique considérable, particulièrement dans la transition énergétique que l’Occident prétend mener.
3.2. La Russie : Le Guerrier Blessé mais Résilient
La Russie, malgré les sanctions occidentales, joue un rôle crucial comme fournisseur d’énergie et d’armements. Elle alimente la Chine (1,8 million de barils/jour), l’Inde (1,5 million de barils/jour) et partage son expertise militaire avec l’Iran. Surtout, elle pousse agressivement la dé-dollarisation : 90% de ses échanges avec la Chine se font désormais en roubles et yuans.
3.3. L’Inde : Le Pivot Ambigu
L’Inde incarne les contradictions des BRICS+. Troisième économie mondiale en parité de pouvoir d’achat, elle apporte une légitimité démocratique au groupe tout en maintenant des liens étroits avec l’Occident via le Quad. Cette ambivalence freine parfois les initiatives anti-occidentales trop marquées, mais elle attire aussi des pays du Sud global réticents à un leadership chinois trop exclusif.
4. Les Théâtres de la Fin : Ukraine, Proche-Orient et le Piège de Taïwan
4.1. L’Ukraine : Le Cimetière des Illusions Occidentales
Le conflit ukrainien révèle brutalement les limites de la puissance occidentale. Loin d’avoir provoqué l’effondrement de l’économie russe, il a saigné les arsenaux de l’OTAN et révélé la dépendance stratégique européenne. C’est une guerre d’usure que l’Occident, avec ses opinions publiques volatiles et ses cycles électoraux courts, est mal équipé pour gagner face à un régime autoritaire jouant sur le temps long.
Plus grave : l’Ukraine détourne l’attention et les ressources du théâtre principal, l’Indo-Pacifique, où se joue la vraie compétition avec la Chine. Chaque milliard dépensé à Kiev est un milliard en moins pour contenir Pékin.
4.2. Le Proche-Orient : L’Effondrement du Système de Sécurité US
Le conflit israélo-iranien illustre parfaitement l’anachronisme de l’ordre sécuritaire occidental. Israël, État de la taille du New Jersey avec 7 millions d’habitants, dépend totalement du parapluie américain face à un Iran de 90 millions d’habitants solidement ancré dans l’axe Moscou-Pékin-Téhéran.
Les frappes « spectaculaires » israéliennes ne sont qu’une pantomime désespérée pour forcer la main à un protecteur américain hésitant. Mais cette stratégie est suicidaire : elle risque d’entraîner Washington dans une escalade régionale au moment où l’Amérique doit se concentrer sur la Chine.
4.3. Taïwan : L’Échiquier de la Suprématie
Taïwan représente le test ultime de la crédibilité américaine. La Chine dispose de 2.000 missiles balistiques capables de frapper l’île et d’une flotte de 350 navires contre 290 pour les États-Unis. Plus important : Pékin considère la « réunification » comme existentielle et estime que le rapport de force militaire local penche en sa faveur.
La question n’est pas de savoir si Washington veut défendre Taïwan, mais s’il le peut crediblement tout en gérant l’Europe et le Moyen-Orient. La réponse réaliste est non. Une défaite à Taïwan signerait définitivement la fin de la primauté américaine.
5. La Dé-dollarisation : L’Arme de Destruction Massive Financière
5.1. L’Offensive Coordonnée contre le Dollar
La dé-dollarisation menée par les BRICS+ constitue peut-être la menace la plus sérieuse pour l’hégémonie occidentale. En 2024, 15% des échanges intra-BRICS se font en monnaies locales, contre 2% en 2020. La Russie et la Chine réalisent 90% de leur commerce bilatéral en roubles et yuans, évitant totalement le système SWIFT.
Cette stratégie vise à saper le principal pilier de la puissance américaine : le contrôle du système financier mondial via le dollar, qui représente encore 85% des transactions internationales et 60% des réserves de change mondiales.
5.2. Les Institutions Alternatives
Les BRICS+ ne se contentent pas de critiquer l’ordre existant, ils construisent des alternatives concrètes. La New Development Bank, basée à Shanghai, a financé plus de 90 projets pour 32 milliards de dollars. BRICS PAY, bien qu’encore limité, symbolise une alternative potentielle au système SWIFT.
Le Contingent Reserve Arrangement de 100 milliards de dollars offre une alternative au FMI, sans les conditionnalités occidentales traditionnelles (réformes libérales, ajustements structurels).
6. Israël, l’Iran et la Faillite du Système de Sécurité Occidental
6.1. L’Anachronisme Colonial Israélien
Israël incarne parfaitement l’anachronisme de l’ordre occidental. Son modèle opérationnel – un projet de peuplement colonial maintenu par la force – appartient au XIXe siècle. Dans un monde post-décolonisation, ce paradigme génère une résistance perpétuelle qui alimente précisément l’axe anti-occidental que Tel-Aviv prétend combattre.
En refusant obstinément toute solution viable pour les Palestiniens, Israël fournit à ses ennemis leur principale justification. Le Hamas, le Hezbollah et les Houthis tirent leur légitimité de l’intransigeance israélienne, créant un cycle de violence qui ne peut être brisé militairement.
6.2. L’Iran dans l’Écosystème BRICS+
L’intégration de l’Iran dans les BRICS+ change la donne régionale. Téhéran bénéficie désormais d’un accès privilégié aux marchés chinois (30% de ses exportations pétrolières) et aux technologies russes (drones, systèmes antiaériens). Cette alliance renforce considérablement l’axe de la résistance face à Israël et aux intérêts occidentaux.
Plus significatif encore : l’Iran offre aux BRICS+ une position stratégique au cœur des routes énergétiques mondiales et un partenaire expérimenté dans la résistance aux sanctions occidentales.
7. Conclusion : Vers un Monde Sans Maître Unique
7.1. L’Inévitable Transition
Les chiffres et les tendances sont implacables : l’ordre libéral occidental mené par l’hégémonie américaine touche à sa fin. Les BRICS+ représentent désormais 37,3% du PIB mondial contre 30,7% pour le G7. Cette réalité démographique et économique se traduit inexorablement en pouvoir géopolitique.
Le monde de demain ne sera pas dominé par une superpuissance unique, mais structuré autour de plusieurs pôles concurrents : les États-Unis resteront une grande puissance, mais parmi d’autres. L’Europe devra choisir entre le déclin et l’adaptation. Quant au Royaume-Uni, il devra accepter son nouveau statut de puissance moyenne.
7.2. Les Choix Stratégiques
Pour l’Occident, deux voies s’ouvrent : continuer à s’accrocher à l’illusion de la domination unipolaire et accélérer ainsi son déclin, ou accepter le nouveau rapport de force et négocier sa place dans un monde multipolaire.
Pour les BRICS+, le défi est de maintenir leur cohésion malgré leurs divergences internes (tensions sino-indiennes, ambitions chinoises, pragmatisme des Émirats). Leur succès dépendra de leur capacité à offrir une alternative crédible sans reproduire les erreurs hégémoniques occidentales.
7.3. L’Histoire en Marche
Cette transition géopolitique majeure ne se fera pas sans heurts. Les puissances déclinantes résistent rarement pacifiquement, et les puissances émergentes peuvent être tentées par l’hubris. Mais l’histoire avance, et ceux qui s’accrochent aux paradigmes obsolètes risquent d’être balayés par les forces qu’ils prétendent contrôler.
Le message est clair : l’âge de l’hégémonie occidentale s’achève. Le monde de demain appartiendra à ceux qui sauront naviguer dans la multipolarité plutôt qu’à ceux qui rêvent encore de domination universelle.
8. Lexique Géopolitique
Anachronisme colonial : Projet politique de domination par la force et l’occupation, devenu obsolète dans l’ère post-décolonisation et générant plus de coûts que de bénéfices.
Axe de résistance : Coalition d’acteurs étatiques et non-étatiques (Iran, Hezbollah, Hamas, Houthis) unis contre l’influence occidentale au Moyen-Orient.
BRICS+ : Extension du groupe BRICS original incluant l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats arabes unis et l’Indonésie, représentant une alternative géopolitique au G7.
Déclin hégémonique : Processus par lequel une puissance dominante perd progressivement sa capacité à imposer sa volonté en raison de facteurs internes et de l’émergence de concurrents.
Dé-dollarisation : Stratégie visant à réduire la dépendance au dollar américain dans le commerce international et les réserves de change.
Guerre asymétrique : Conflit opposant des acteurs aux capacités différentes, où le plus faible utilise des tactiques non conventionnelles pour exploiter les vulnérabilités du plus fort.
Hyper-extension impériale : Tentative d’une puissance de maintenir une influence globale au-delà de ses capacités réelles, entraînant un épuisement stratégique.
Monde multipolaire : Système international où le pouvoir est réparti entre plusieurs grands pôles, créant une dynamique de compétition et d’alliances fluctuantes.
Proxies : Acteurs utilisés par une puissance pour mener des actions indirectes, minimisant les coûts directs (exemple : Hezbollah pour l’Iran).
Soft Power : Capacité d’influencer par l’attraction (culture, valeurs, idéologie) plutôt que par la contrainte militaire ou économique.
« L’empire ne meurt pas assassiné. Il se suicide. » – Cette maxime, plus vraie que jamais, résume parfaitement l’époque que nous vivons. L’Occident s’auto-détruit par ses contradictions internes pendant que le reste du monde construit l’avenir sans lui.
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