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« Ne dis JAMAIS ces 3 choses sur toi (Bukowski avait raison) : Stoïcisme, liberté et authenticité »

mars 12, 2025 | by Jean-Yves M.

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Ne dis jamais.

« Et si ta plus grande force était de te taire ? Bukowski te donne 3 secrets à garder pour vivre libre et authentique. Découvre pourquoi le silence est une arme philosophique ! »

« Ne dis jamais trois choses sur toi-même : tes projets, tes revenus et le nombre de personnes avec qui tu as couché. »

😊

« Cher vieil ami,

Tu te souviens de cette citation de Bukowski qui nous avait tant fait cogiter l’autre jour ?

« Ne dis jamais trois choses sur toi-même : tes projets, tes revenus et le nombre de personnes avec qui tu as couché. »

Elle est toujours aussi percutante, n’est-ce pas ? Avec son ton direct, presque brutal, Bukowski nous lance une invitation à la réflexion sur ce qu’on choisit de partager de nous-mêmes. Et si on reprenait ça ensemble, tranquillement, comme on aime le faire, avec un peu de philosophie et beaucoup d’amitié ? »

Décomposition de la citation de Bukowski

« Ce qui est génial avec Bukowski, c’est qu’il va droit au but. Ces trois « choses » qu’il nous déconseille de révéler, elles sont pourtant au cœur de nos vies, de nos préoccupations. Repensons-y ensemble :

« Tes projets » :


Tu avais tellement bien dit, l’autre fois, que c’est comme des petites graines. On a envie de les partager, c’est excitant ! Mais peut-être que Bukowski nous dit qu’il faut les laisser mûrir en secret, les protéger des jugements extérieurs, même bienveillants.

Bosser en silence, laisser les résultats parler, c’est une forme de sagesse, tu ne trouves pas ?

« Tes revenus » :


Là, ça touche direct à l’ego, à cette société qui nous pousse à nous comparer sans arrêt. Parler d’argent, c’est tellement réducteur ! Bukowski nous rappelle peut-être que notre valeur, elle est ailleurs, pas dans notre compte en banque.

Garder ça pour soi, c’est préserver l’authenticité de nos relations, éviter les dynamiques malsaines, tu vois ce que je veux dire ?

« Le nombre de personnes avec qui tu as couché » :


Ah, l’intimité… Sujet sensible ! Bukowski nous met en garde contre la banalisation de ce qui est profond, personnel. Réduire l’intimité à un chiffre, c’est un manque de respect, pour soi et pour les autres.

Il y a une pudeur à cultiver, une protection de notre jardin secret, tu es d’accord ? »

« Et la philo dans tout ça ? »

« Alors, cette sagesse de Bukowski, un peu brute de décoffrage, ça m’a fait penser à des tas de choses philosophiques qu’on a déjà explorées ensemble. Tu sais, ces grandes questions sur le sens de la vie, le rapport aux autres, la sagesse… Et si on regardait comment certaines philosophies éclairent cette citation de Bukowski ? Ça te dit ? »

« On avait parlé du stoïcisme, tu te rappelles ? Cette idée de se concentrer sur ce qui dépend de nous, de ne pas se laisser perturber par le jugement extérieur. Bukowski, avec sa discrétion, c’est un peu stoïcien, non ?

Garder le contrôle sur son monde intérieur, ne pas chercher la validation à l’extérieur…

Et puis, il y a l’existentialisme, avec Camus et Sartre. Chez Camus, avec son absurde et son Sisyphe heureux, la discrétion de Bukowski, ça pourrait être une façon de vivre sans illusions, de trouver son propre sens, sans chercher l’approbation du monde. Chez Sartre, avec sa liberté absolue et sa « mauvaise foi »,

garder le silence sur ces « trois choses », c’est peut-être une manière d’assumer sa liberté, de ne pas se laisser enfermer dans le regard des autres. Tu vois le lien ?

On avait aussi évoqué Heidegger, plus profond, plus mystérieux. Avec son histoire d’Être authentique et de « on » inauthentique,

la discrétion de Bukowski, ça pourrait être une façon de se soustraire au « on », à la banalité sociale, pour rester connecté à son Être véritable. C’est plus abstrait, mais ça résonne, non ?

Et Nietzsche, avec sa volonté de puissance et son Surhumain ! Là, on est dans une autre énergie. La discrétion de Bukowski, chez Nietzsche, ça devient presque

un acte de puissance, une affirmation de soi, loin des « troupeaux » et des morales étouffantes. C’est plus flamboyant, plus provocateur, mais ça marche aussi !

Enfin, on a terminé avec Schopenhauer, le pessimiste lucide. Avec sa Volonté aveugle et sa souffrance omniprésente, la discrétion de Bukowski, ça pourrait être

une forme de sagesse désabusée, une protection contre les désirs et les jugements qui alimentent la souffrance. C’est plus sombre, mais ça éclaire un autre aspect, tu ne crois pas ? »

Réflexion Personnelle et Invitation à l’échange

« Moi, ce qui me frappe dans tout ça, et surtout en repensant à Schopenhauer, c’est que cette discrétion, elle n’est pas juste une question de tact ou de prudence sociale. Elle devient presque une attitude philosophique, une manière de se positionner face au monde, face à soi-même.


Se taire sur certaines choses, c’est peut-être une façon de se protéger, de préserver son intériorité, de ne pas se laisser définir par le regard des autres, ou par les illusions de la société.

Et toi, mon ami, qu’est-ce que tout ça t’inspire ? Est-ce que cette idée de discrétion, à la Bukowski, te parle dans ta propre vie ? Est-ce que tu te reconnais dans certaines de ces perspectives philosophiques ? Y a-t-il une de ces philosophies qui éclaire particulièrement ta compréhension de cette citation ? J’aimerais beaucoup savoir ce que tu en penses, comment ça résonne en toi. »

En conclusion, « Voilà, cher ami, quelques pistes de réflexion pour continuer à explorer cette citation de Bukowski qui, mine de rien, nous ouvre des horizons philosophiques passionnants. J’espère que cette lecture te plaît et rend notre échange encore plus stimulant. Au plaisir de te lire et de continuer cette discussion ! 😊 »

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