« La France est-elle devenue une prison dorée pour les entrepreneurs ? »

Résumé Détaillé du Podcast « Darons du Biz » avec Sylvain Tiger (TJ Tiger)

Invité

Sylvain Tiger (alias TJ Tiger, de son vrai nom Logan Nadin) : entrepreneur, investisseur et youtubeur financier influent. Fondateur d’Ultra Bourse, il s’est spécialisé dans le private credit (crédit privé). Avec un passé d’analyste chez FXCM et une formation en finance, il a bâti sa réputation sur une approche pragmatique et sans concessions.

Hôtes

Alex et Fabien, duo derrière « Daron du Biz » : entrepreneurs prospères, expatriés à l’île Maurice. Ils partagent leur vécu et leurs analyses, souvent avec une vision extérieure sur la France.

Ton Général

Le podcast est une charge brutale contre la France actuelle, rebaptisée « Macronistan » par les intervenants. Le tableau dressé est noir : déclin économique, social, politique et sécuritaire. Pas de demi-mesures ni d’optimisme forcé.

L’expatriation est défendue comme une évidence pour ceux qui veulent de la liberté et des opportunités.

L’ambiance est saturée d’un rejet viscéral du système, de la bureaucratie et de la fiscalité française.

Thèmes Clés et Points Saillants

1. Parcours Personnel et Réveil de Sylvain Tiger

• Le Tournant : À 24 ans, Sylvain frôle la mort avec un « coma acido-cétosique » lié à son diabète, déclenché par un burn-out dans la finance. « J’avais 5 g de sucre dans le sang au lieu de 1 g », lâche-t-il. Ce choc le pousse à tout remettre en question : « Qu’est-ce que j’ai foutu de ma vie ? ». Il réalise qu’il a sacrifié sa santé, sa famille et ses rêves (comme fonder une famille) pour un job qui l’épuisait.
• Virage à 180° : Fini le salariat et la course à la montre. Il choisit la liberté, la santé et des projets qui ont du sens. Plus question de courir pour les autres.
• Ce qu’il fait aujourd’hui : Il crée Ultra Bourse, une boîte qui forme à l’investissement. Mais sa vraie passion, c’est le private credit : il monte des « club deals » pour prêter du cash à des PME (de 10 à 500 millions d’euros de chiffre d’affaires) abandonnées par les banques. Exemple : une entreprise qui a besoin d’un million pour une nouvelle usine, mais que les banquiers snobent. Sylvain analyse les risques, prend des garanties solides et empoche des rendements bien supérieurs aux placements classiques. Il veut même lancer un fonds pour scaler ça.
• Pourquoi « Tiger » ? : Son vrai nom, Logan Nadin, est un cauchemar à prononcer pour les médias. « Tiger », c’est simple, ça claque, et ça reflète son mental de battant forgé à l’hôpital.

2. La France, ou « Macronistan », dans le viseur

• Économie en chute libre : Sylvain démonte les chiffres officiels. Le PIB français ? Une illusion dopée par les dépenses publiques (comptées comme des recettes, pas des charges) et des estimations bidon sur le black (drogue, prostitution). Depuis 2008, la France est larguée par les États-Unis. « French Dream ? Mon cul, on est les smicards de l’Occident », balance-t-il. La faute à une fiscalité qui étrangle, une bureaucratie qui paralyse et un système qui punit le travail.
• Modèle social au bord du gouffre : « 30 millions de Français vivent des aides », assène-t-il. Retraités, chômeurs, fonctionnaires surnuméraires (embauchés après 2008 pour maquiller les stats) pèsent sur une poignée de productifs. Il cite Victor Ferry : avec autant de votants dépendants de l’État, aucun politique n’osera trancher dans le vif. Résultat : un effondrement inéluctable.
• Bureaucratie infernale : Créer une boîte en France ? Un calvaire. Trop de paperasse, trop de règles absurdes. Exemple : une vigneronne passe plus de temps sur des formulaires que dans ses vignes. Sylvain râle de ne pas pouvoir déduire un costume comme frais pro (« c’est mon outil de travail, bordel ! »), contrairement à ses rivaux étrangers. « Je bosse deux fois plus lentement », dit-il. Pire, il se sent « locataire » de sa propre boîte (SAS ou SARL), avec l’État qui décide de tout.
• Insécurité partout : Il ne mâche pas ses mots : « Tu peux te faire agresser n’importe quand. » L’ironie ? Ses impôts financent des « cassos » qui pourraient le braquer le lendemain.
• Politique en ruine : Gauche, droite, RN, même combat : tous à gauche économiquement, avec des programmes socialistes déguisés. Il flingue Bardella : « Jamais bossé dans le privé, zéro expérience. » Pas de vraie option libérale en vue. Les Français ? « Risk-adverse », allergiques au vrai capitalisme, contrairement aux Américains. Les dirigeants ? « Plus cons que ton voisin. »
• Tensions explosives : Sylvain voit venir une « guerre civile » ou une « guerre de religion ». Les jeunes chrétiens portent des croix, les musulmans des voiles : l’identité s’affirme, et ça clashe. Il blâme une laïcité « hypocrite » qui a coupé le pays de ses racines sans rien proposer en retour. Il évoque un « plan du diable » (via ChatGPT) : détruire famille, spiritualité, et pousser le vice. Le wokisme en prend aussi pour son grade.
• La France perd son âme : « C’est comme une caisse : la valeur, c’était le moteur (les gens, la culture), pas la carrosserie (le territoire). » Si les talents s’en vont et que la culture s’efface, le passeport français ne vaudra plus rien.

3. Expatriation : la seule issue logique

• Pas une fuite, un calcul : S’expatrier, ce n’est pas lâche, c’est malin. Moins de taxes, moins de paperasse, plus de vie. Sylvain refuse de « financer son propre ennemi ». « Macronistan » n’a rien à voir avec la France d’avant, dit-il.
• Le temps, c’est de l’argent : Rester en France, c’est viser la réussite à 60 ans au lieu de 40 ailleurs. Exemple : un entrepreneur français met 20 ans à monter un patrimoine qu’un Américain bâtit en 10.
• Où aller ? : Ça dépend. Tech ? États-Unis. Commerce ? Asie. Digital nomad ? N’importe où avec du Wi-Fi. La Suisse ? Top, mais hors de prix (« 10 000 balles par mois, c’est 2500 € en France »). L’île Maurice ? Une pépite pour le cadre de vie. Dubaï ? Bof, trop bling-bling, pour les jeunes obsédés par le cash.
• Fuyez l’UE : L’Union européenne, ou « UE-RSS », est une technocratie en bout de course. Bureaucratie délirante, dirigée par des non-élus (Von der Leyen et ses SMS Pfizer en tête). Macron et l’Allemagne qui se tirent dans les pattes n’arrangent rien.
• Faites-le proprement : S’expatrier, oui, mais pas en fraude. Avocats, fiscalistes, comptables : il faut les bons pros. Le fisc français, avec son Exit Tax, ne rigole pas.

4. Investir malin selon Sylvain

Private credit : Prêter aux PME, c’est l’avenir. Les banques les lâchent, lui prend le relais avec des rendements juteux.

Sortez de l’euro : Opérations en dollars, hors zone euro, pour esquiver les risques français et européens.

Profitez des crises : Une récession ? Achetez des pépites (LVMH, Apple, Google) au rabais pour le long terme.

Patrimoine béton : Achetez des actifs, gardez-les, et utilisez-les comme garantie pour emprunter et réinvestir sans payer d’impôts sur les plus-values.

5. Le monde vu par Sylvain

Ukraine : « La Russie a gagné, c’est plié. » Les USA récupèrent les ressources, l’Europe paie et fait le vigile. « On est les bouffons de l’histoire. »

Tech US : L’UE ne peut ni rivaliser ni réguler les Gafam. Point barre.

Trump et ses tarifs : Une posture de négociateur dur pour faire plier la Chine et son surplus commercial.

6. Survivre en France ?

Endurance : Faut encaisser taxes, paperasse et boulot.

Résilience : S’adapter aux lois qui changent tout le temps (exemple : le statut LMNP menacé).

Vision : Prenez du recul, soyez malins, et trouvez du kiff malgré tout.

En résumé

Ce podcast est un réquisitoire sans pitié contre la France d’aujourd’hui. L’expatriation n’est pas une option, c’est une nécessité pour les ambitieux qui veulent construire quelque chose sans se faire plumer ou brider. Mais attention : faites-le dans les règles, ou le fisc vous rattrapera. Un discours cash, sombre, mais bourré de pistes concrètes.